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Après les introductions de Jean-François Boyer, et de Gilles Leclerc, président de Public Sénat ; Jean-Pierre Guérin, président de l’Union Syndicale de la Production audiovisuelle et président de la Confédération des Producteurs de l’Audiovisuel, a lancé le débat.
La première table ronde était consacrée au financement de la création télévisuelle et ses nouveaux enjeux ; notamment dans le cas de la télévision connectée (i/e : l’écran de l’ordinateur que l’on voit sur son écran de télévision et que l’on pilote avec la télécommande). Dominique Barneaud (président de la commission TV de la PROCIREP) ; Julien Dray (vice-président de la région Ile-de-France chargé de la culture) ; Francine Mariani-Ducray (membre du CSA ; Eric Garandeau (président du Centre National de la Cinématographie (CNC)) ; Maxime Lombardini (directeur général du groupe Iliade-Free) ; Dominique Richard (chargé de mission CSA) ; et Laure Delesalle (réalisatrice) l’ont animée.
Après une démonstration du fonctionnement de la future télévision connectée par la société Samsung, la principale réflexion de ce débat sur le financement a été la nécessité de créer une fiction française consolidée qui passe par l’indispensable respect par les chaines traditionnelles, et par les fournisseurs d’accès à internet (FAI) de leurs obligations de financer des œuvres par des versements notamment sur le compte du soutien du CNC.
Des discussions mouvementées se sont d’ailleurs déroulées entre des membres du CNC et le représentant de Free en raison de l’actuel refus de Free de s’acquitter en totalité de cette taxe sur le chiffre d’affaires mise à la charge des FAI pour alimenter le compte de soutien du Centre national de la cinématographie.
La première table ronde était consacrée au financement de la création télévisuelle et ses nouveaux enjeux ; notamment dans le cas de la télévision connectée (i/e : l’écran de l’ordinateur que l’on voit sur son écran de télévision et que l’on pilote avec la télécommande). Dominique Barneaud (président de la commission TV de la PROCIREP) ; Julien Dray (vice-président de la région Ile-de-France chargé de la culture) ; Francine Mariani-Ducray (membre du CSA ; Eric Garandeau (président du Centre National de la Cinématographie (CNC)) ; Maxime Lombardini (directeur général du groupe Iliade-Free) ; Dominique Richard (chargé de mission CSA) ; et Laure Delesalle (réalisatrice) l’ont animée.
Après une démonstration du fonctionnement de la future télévision connectée par la société Samsung, la principale réflexion de ce débat sur le financement a été la nécessité de créer une fiction française consolidée qui passe par l’indispensable respect par les chaines traditionnelles, et par les fournisseurs d’accès à internet (FAI) de leurs obligations de financer des œuvres par des versements notamment sur le compte du soutien du CNC.
Des discussions mouvementées se sont d’ailleurs déroulées entre des membres du CNC et le représentant de Free en raison de l’actuel refus de Free de s’acquitter en totalité de cette taxe sur le chiffre d’affaires mise à la charge des FAI pour alimenter le compte de soutien du Centre national de la cinématographie.
Le deuxième débat portait sur le thème de la programmation et de l’innovation : une nouvelle chance pour la fiction.
Etaient présents : Thomas Anargyros (Producteur Cipango); Bibianne Godfroid des programmes de M6 ; Bénédicte Lesage (productrice Mascaret films) ; Catherine Verney (réalisatrice, scénariste, créatrice de la série Hard) ; Sylvie Cocquart (scénariste) et Philippe Landre (directeur délégué à la programmation de France Télévisions.
Au cours de ce débat, les créateurs de programmes ont confronté avec les programmateurs, dont notamment celui de France 2, leur vision de la programmation de la fiction et de la nécessaire audace. En tous cas, producteurs et diffuseur ont unanimement réaffirmé la nécessité d’une fiction forte permettant à la France de se positionner aux côtés des producteurs des pays nordiques, Israël, les pays anglo-saxons (Grande-Bretagne, USA et Canada). Il apparaissait alors nécessaires que auteurs et producteurs revoient les process de commande.
Etaient présents : Thomas Anargyros (Producteur Cipango); Bibianne Godfroid des programmes de M6 ; Bénédicte Lesage (productrice Mascaret films) ; Catherine Verney (réalisatrice, scénariste, créatrice de la série Hard) ; Sylvie Cocquart (scénariste) et Philippe Landre (directeur délégué à la programmation de France Télévisions.
Au cours de ce débat, les créateurs de programmes ont confronté avec les programmateurs, dont notamment celui de France 2, leur vision de la programmation de la fiction et de la nécessaire audace. En tous cas, producteurs et diffuseur ont unanimement réaffirmé la nécessité d’une fiction forte permettant à la France de se positionner aux côtés des producteurs des pays nordiques, Israël, les pays anglo-saxons (Grande-Bretagne, USA et Canada). Il apparaissait alors nécessaires que auteurs et producteurs revoient les process de commande.
Enfin, s’est déroulée la troisième table ronde intitulée service public et création, à laquelle ont participé : Patrick Bloche (député PS), Laurence Franceschini (directeur général des médias et des industrie culturelles),Stéphane le Bars (délégué général USPA), Rémy Pfimlin (président groupe France télévisions), Anne Durupty (directrice générale Arte France), Pascal Rogard (directeur général SACD et Juliette Prissard-Eltejaye (directeur général du syndicat des producteurs indépendants).
Rémy Pfimlin en sa qualité de président du groupe France télévisions a caractérisé les différentes « couleurs » des chaînes du service public du groupe France Télévisions: France 2 -chaîne de l’actualité et de l’air du temps, France 3 chaîne de la proximité, des racines et de l’histoire, France 4 chaîne de la jeunesse, France 5 chaîne du savoir, France O chaîne des ailleurs.
Il a indiqué que le montant des fonds investis par l’Etat dans la production audiovisuelle pour France TV et ARTE était de 420 millions d’euros, et a ajouté la mise en place d’une charte sur l’encadrement et l’écriture des œuvres à la suite du rapport remis par Pierre Chevallier, qui permettra d’organiser la relation diffuseurs, producteurs et auteurs.
A la fin de chaque table ronde, les débat entre la salle et les intervenants ont été riches. Il est d’ailleurs possible de les retrouver sur le site de Public Sénat et sur Dailymotion.
Rémy Pfimlin en sa qualité de président du groupe France télévisions a caractérisé les différentes « couleurs » des chaînes du service public du groupe France Télévisions: France 2 -chaîne de l’actualité et de l’air du temps, France 3 chaîne de la proximité, des racines et de l’histoire, France 4 chaîne de la jeunesse, France 5 chaîne du savoir, France O chaîne des ailleurs.
Il a indiqué que le montant des fonds investis par l’Etat dans la production audiovisuelle pour France TV et ARTE était de 420 millions d’euros, et a ajouté la mise en place d’une charte sur l’encadrement et l’écriture des œuvres à la suite du rapport remis par Pierre Chevallier, qui permettra d’organiser la relation diffuseurs, producteurs et auteurs.
A la fin de chaque table ronde, les débat entre la salle et les intervenants ont été riches. Il est d’ailleurs possible de les retrouver sur le site de Public Sénat et sur Dailymotion.